Face à l’ITP, la solution se trouve chez Commanders Act
10/10/2019 |
L’ITP ou l’Intelligent Tracking Prevention, implanté par Apple dans son navigateur Safari, a pour but de protéger l’internaute contre l’usage abusif de données personnelles. Une situation qui a des conséquences importantes pour les marketeurs et les analystes.
Depuis plusieurs années, les internautes ont décidé de reprendre la main sur les données qu’ils laissaient volontairement ou non en naviguant sur Internet. Depuis, la loi, la révolte des utilisateurs et l’image que veulent donner les GAFAM ont changé la donne et donné naissance par exemple à l’ITP.
L’ITP, à quoi ça sert ?
Cette fonctionnalité, intégrée au navigateur Safari, a pour objectif de protéger la vie privée des internautes Apple en limitant leur suivi sur le net, leur tracking, à travers les différents sites. Concrètement, les cookies rendant possible ce suivi (posés en javascript) sont maintenant limités à 24 heures (via les mises à jour iOS 12.3 et macOS Mojave 10.14.5) et cela concerne n’importe quelle landing page.
Ainsi, au-delà de 24 heures entre deux sessions, l’ITP version 2.2, empêche la reconnaissance d’un internaute d’une session sur l’autre. Le parcours client de ces utilisateurs Apple, qui représentent une part de marché d’environ 7% sur le desktop et de plus de 25% sur mobile, est alors rompu : impossible d’identifier la campagne qui a impulsé l’achat chez l’internaute et également impossible d’identifier le partenaire ayant eu le plus gros impact sur cette conversion.
L’ITP 2.2 vise un type particulier de cookie, le First Party. Il s’agit d’un cookie associé au nom de domaine de la page sur laquelle est placé le code du marqueur servant à auditer un site. Et il en existe 2 sortes : les faux et les vrais. Les faux sont ceux qui font croire au navigateur que le cookie est lié au domaine visité par l’internaute via une astuce Javascript.
Les vrais sont des cookies First party posés et traités intégralement dans les règles, soit par le site lui-même soit par une technologie qui dispose d’une délégation de domaine. C’est ce que propose notamment Commanders Act avec son service de délégation de domaine.
Bien évidemment, ce sont donc les « faux » cookies First Party qui sont ainsi ciblés par l’ITP.
Les conséquences
Pour les annonceurs publicitaires, ils peuvent perdre entre 15 et 30% du trafic avec Safari, et via Chrome ou Firefox, le chiffre peut atteindre les 100%. De plus, en application de la directive européenne dite » paquet télécom « , les internautes doivent être informés et donner leur consentement préalablement à l’insertion de trackers. Ils doivent disposer d’une possibilité de choisir de ne pas être trackés lorsqu’ils visitent un site ou utilisent une application. Les éditeurs ont donc l’obligation de solliciter au préalable le consentement des utilisateurs. Ce consentement est valable 13 mois maximum. Certains trackers sont cependant dispensés du recueil de ce consentement. Dès lors, l’analyse des internautes est plus compliquée. Il existe aujourd’hui certaines solutions d’analytics qui sont exemptées d’obtention du consentement car elles remplissent les conditions suivantes fixées par la CNIL : le cookie doit servir uniquement à la production de statistiques de fréquentation anonymes sur le site en question et ne doit donc pas être recoupé avec d’autres traitements (fichier client, fréquentation d’autres sites…).
L’adresse IP, si elle est collectée, doit être anonymisée. Les cookies créés ne doivent pas être conservés au-delà de 13 mois à partir de la première visite.
N’oublions pas que l’ITP 2.2 réduit ce délai à 24h.
Aussi, face à cette nouvelle version de l’ITP, Commanders Act propose le « Tracking First Party ». Le principe est simple. Le client confie sous forme d’une délégation de domaine, un sous-domaine de son site à Commanders Act. Les faux cookies passent alors en « First » et ne sont plus bloqués par l’Internet Tracking Prevention. Les données d’analyses sont récupérées au-delà de la limite initiale de 24h imposées par l’ITP et de la publicité ciblée peut être affichée sur le site Internet de l’utilisateur si ce dernier reste sur le domaine courant.
Cette solution permet aujourd’hui d’éviter les pertes de connaissance d’un internaute/mobinaute dans le temps, liés aux navigateurs, quels qu’ils soient, en vertu de l’ITP 2.2 ou des autres méthodes mises en œuvre.